Blanche-Neige et ses copains
Le grand cinéma d'animation, de Walt Disney à Shrek (book in French)
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Book Presentation:
Il existe une ville où tout le monde peut aller sans risquer de s'ennuyer. Une ville où la fantaisie est loi et le cœur l'unique manuel à consulter. Une ville où animaux, plantes et objets s'animent aux côtés des êtres humains. Et nous allons conter l'histoire de cette étonnante cité, Toonville...
About the Author:
GIANNI MARITATI est journaliste au journal télévisé de RAI1 et collabore à de nombreuses revues. Spécialiste reconnu et passionné de la bande dessinée et du cinéma d'animation, il a écrit des centaines d'articles et réalisé de nombreuses émissions télévisées. Il est également l'auteur de plusieurs livres et essais sur le cinéma d'animation, dont Emozioni su Topolino - Il mondo Disney e i suoi valori da Biancaneve al Gobbo di Notre-Dame (San Paolo, Milan 1997).
Excerpt:
Extrait de la préface de Alfio Bastiancich :
Ce soir du 21 décembre 1937, tout le gratin d'Hollywood se trouvait au Carthay Circle Theater de Los Angeles pour l'avant-première de Blanche-Neige et les sept nains. Cet intérêt était indubitablement dû à la notoriété et au charisme de Walt Disney, jeune et entreprenant producteur de dessins animés, mais il y avait aussi la curiosité de savoir si un film d'animation allait être capable de tenir toute la durée d'un spectacle cinématographique et de justifier par là le prix du billet. À quelques rares exceptions près, dont la mise en circulation fut toutefois assez limitée - comme le film de l'Allemande Lotte Reiniger Les aventures du Prince Achmed (1926) avec ses silhouettes animées, ou les œuvres de l'Argentin d'origine italienne, Quirino Cristiani, El apòstol (1917) et Peludòpolis (1913) -, le public de cinéma était en effet jusque-là habitué à voir des courts métrages animés uniquement en complément d'un programme, c'est-à-dire avant ou après des longs métrages avec de vrais acteurs.
C'était donc dans une grande entreprise de production que Disney s'était lancé, tant sur le plan technique - le film avait été tourné en Technicolor avec une bande sonore qui alternait habilement musique dialogues et chansons -, que sur le plan de la narration et des contenus. Mais cette œuvre indiqua surtout une nouvelle voie à l'art et à l'industrie de l'animation ; une voie qui devait être marquée pendant quelques décennies, en bien et en mal, par l'empreinte du style et des contenus de Disney. La «faute» n'en revint certainement pas à Disney, mais bien plutôt au succès planétaire de son premier long métrage et de ses suivants. Ce fut en effet un succès tel qu'il maintint à distance, pendant de nombreuses années, tous ses concurrents éventuels et qu'il découragea toute approche du genre qui offrît d'autres possibilités, ou qui fût en quelque façon différente de celle de Disney. Qui s'y risqua s'y brûla les ailes, comme ce fut le cas par exemple pour Max et Dave Fleischer avec leur version assez faible du récit de Swift Les voyages de Gulliver (1939). Il faudra attendre l'arrivée des turbulentes années soixante pour voir apparaître une nouvelle manière de proposer l'animation au jeune public.
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