Avatar, le making of
(book in French)
by Liza FitzPatrick and Jody Duncan
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Book Presentation:
Avatar a demandé à James Cameron et à ses équipes plus de dix ans d'efforts. Ce minutieux travail - une 3D révolutionnaire et de nombreux effets spéciaux inédits au cinéma - ont surpris et séduit des centaines de millions de spectateurs à travers le monde. Ce livre richement illustré est le premier à lever le voile sur la préparation du film et son tournage. On y retrouve quelques-unes des plus belles scènes du film mais aussi de nombreuses photos prises lors du tournage, qui dévoilent certains secrets de fabrication. Avatar, le making of retrace les premières séances de brainstorming à Malibu, explique les nouvelles techniques imaginées pour reproduire les moindres nuances des mouvements humains à l'écran, et décortique les effets spéciaux de ce film en 3D hors normes. C'est le livre le plus complet et le plus époustouflant jamais paru sur ce film. Pour les fans et tous les amateurs d'effets spéciaux.
About the authors:
Jody Duncan est l'éditrice du magazine Cinifex, la référence en matière d'effets spéciaux au cinéma. Elle est également l'auteur d'ouvrages sur la réalisation de films novateurs, tels Terminator 2, Jurassic Park et Star Wars, Episode 1. Liza Fitzpatrick est l'auteur de l'album Avatar, le livre (L'Archipel, 2009), postface par James Cameron. On lui doit nombre d'ouvrages sur le cinéma et la télévision (24 heures chrono, Kun Fu Panda, etc.). James Cameron a supervisé avec un soin particulier la réalisation de cet ouvrage, allant .jusqu'à choisir les photos et relire personnellement toutes les légendes.
Excerpt:
SNGÄ'KRR : ORIGINE
«La seule façon de découvrir les limites du possible consiste à s'aventurer dans l'impossible.»
- DEUXIÈME LOI D'ARTHUR C. CLARK SUR LA SCIENCE ET LA TECHNOLOGIE
L'art du maquillage a largement contribué à alimenter la légende du cinéma. Lors du tournage du Loup-Garou, en 1941, Lon Chaney Jr. passait chaque matin six heures entre les mains des maquilleurs avant de faire la moindre prise, et il fallait pas moins de trois heures chaque soir pour lui retirer son masque. Lorsque le film La Planète des singes a été réalisé en 1968 dans le désert de l'Arizona, les acteurs souffraient tellement de la chaleur derrière leurs visages de caoutchouc qu'il fallait les hydrater à l'aide d'une paille pour ne pas risquer d'abîmer le travail de John Chambers. Et malgré les progrès enregistrés au fil du temps, lorsque Jim Carrey a tourné Le Grinch en 2000, les équipes de maquillage mettaient trois heures à le métamorphoser en Dr Seuss. Sa tenue de latex et de fourrure était si inconfortable que Carrey s'était offert les services d'un ancien des commandos de la Navy afin de s'initier aux techniques de résistance à la torture.
Quelle que soit la technique utilisée, la rigidité du maquillage handicape le comédien en l'empêchant de mouvoir normalement son visage. En outre, les maquilleurs se trouvent parfois limités par la morphologie de l'acteur. Lorsque Danny DeVito a prêté son visage au Pingouin dans Batman, le défi (1992), il a fallu lui grossir le nez, à défaut de pouvoir le rapetisser.
En dépit de ces divers inconvénients, le cinéma s'est entêté à utiliser des costumes et des maquillages très élaborés, tout simplement parce que c'était le seul moyen de représenter à l'écran des créatures étranges comme les extraterrestres. Si l'animation traditionnelle, les mannequins à taille réelle, l'animation électronique et, par la suite, l'animation assistée par ordinateur ont également permis de réaliser des robots, des monstres, des dinosaures et des humanoïdes assez simples, il faut bien reconnaître que la seule façon de faire vivre à l'écran un personnage imaginaire capable d'exprimer des émotions restait encore le recours à un être humain. C'est-à-dire un acteur.
James Cameron était parfaitement conscient de cette difficulté lorsqu'il s'est lancé en 1995 dans l'aventure de Titanic. Cette année-là, Cameron venait de rédiger le traitement d'Avatar, un projet révolutionnaire conçu pour Digital Domain, la firme fondée deux ans plus tôt avec le spécialiste des effets spéciaux Stan Winston.
Ce traitement de quatre-vingts pages détaillait le monde d'Avatar en décrivant l'ensemble des créatures, des protagonistes et des décors du film, y compris certains supprimés dix ans plus tard lors de l'écriture du scénario final. Dans le traitement initial, Jake se prénommait Josh, Neytiri s'appelait Zuleika et le thanator était un manticore, mais, à ces quelques détails près, l'histoire était la même.
(...)
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