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Laisser flotter les rubans

(book in French)

by Victor Lanoux

Type
Autobiographies
Subject
ActorVictor Lanoux
Keywords
Victor Lanoux, actor
Publishing Date
2012
Publisher
Les Éditions Retrouvées
Collection
(no collection)
Language
French
Size of a pocketbookRelative size of this bookSize of a large book
Dimensions
Physical desc.
Paperback • 276 pages • 11,00 €
5.5 x 8.25 inches (14 x 21 cm)
Also available as an eBook.
ISBN
978-2-36559-006-8
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Book Presentation:
À l'automne 2007, à Lyon, Victor Lanoux, souffrant d'un problème cardiaque, se voit contraint d'arrêter le tournage de Louis la Brocante. Sept heures sur la table d'opération et, au réveil, l'acteur se retrouve paraplégique. Avec une volonté hors du commun, il décide de se battre. C'est d'abord son orteil droit qui bouge. La lutte se poursuit à Garches jour après jour, pendant des mois, et finalement Victor Lanoux gagne la partie. Il a aujourd'hui complètement retrouvé l'usage de ses jambes et a même repris le tournage de Louis la Brocante. C'est donc sa Lutte de chaque seconde, entouré des siens, et de sa renaissance, qu'il nous raconte ici, agrémentée de flash-backs savoureux sur sa carrière et sa vie, une vie encore plus précieuse qu'avant.

About the Author:
Victor Lanoux est un acteur de théâtre, de cinéma. Il écrit également des pièces de théâtre. Aujourd'hui, il est très présent à la télévision, où, pour le public, il devient Louis Roman dans Louis la Brocante.

Excerpt:
Le réveil

Quand j'ouvre mon premier store, je ne sais rien de l'heure. Je ne sais même pas quel jour nous sommes. Je ne sais rien du tout, je ne sais rien de moi, je ne suis même pas sûr que ce soit moi qui sois là.
Enfin, finalement on va dire que oui. J'ouvre mon store... et je vois très vaguement une lumière. C'est la fenêtre de ma chambre, dans cet hôpital où je suis depuis... je ne sais pas combien de temps. Mon toubib, un cardiologue, discute avec le chirurgien. Ils sont là tous les deux, à l'angle de la fenêtre, ils me regardent, et on ne dirait pas qu'ils discutent, ils «conciliabulent» plutôt. Ils me regardent, l'air penché. Ils me font penser à ces médecins de Molière qu'on trouve dans certaines pièces, avec leur longue robe noire et leur chapeau pointu. Ils me font un peu penser à eux. Mais apparemment, ça ne m'intéresse pas des masses puisque je referme mes stores aussi sec et me rendors.
Comme je décide de renouer mes relations avec mon conscient, j'ai un visage devant moi, celui de Véro... Elle me sourit, ce ne peut être que Véro. Il n'a qu'elle pour sourire comme ça. Je ne sais guère si je lui réponds par un quelconque signe ; je n'en ai absolument pas conscience. Elle se penche sur moi, m'embrasse, je le sens. Elle me parle, je l'entends, très vaguement. Mes yeux, au-delà d'elle, cherchent mes «Thomas Diafoirus» disparus. Ils ne sont plus là. Je n'ai plus devant moi que le beau visage de Véro. Un sourire d'ailleurs un peu triste. Ça doit lui faire du mal de me sentir souffrir. Mais, en vérité, je ne souffre pas du tout. Disons que, de ce côté, c'est positif. Je suis exactement comme la veille au soir, avant mon opération. Tranquille. C'est un semblant de vie qui est la mienne, avec, de temps en temps, une main qui, doucement, tapote ma main. Et j'entends Richard qui doit être en train de dire : «Ça va, mon p'tit papa... ?» Il me dit toujours «mon p'tit papa». Il est mignon. C'est dommage que je ne puisse pas, en ce moment, en profiter davantage. Il y a cette fatigue pesante. Je crois que je vais refermer mes stores. Je suis vraiment resté dans le schwartz le plus total, pendant très longtemps. J'apprendrai plus tard que, durant tout ce temps où je batifolais dans les nimbes, il s'est passé pas mal de choses. D'abord on m'a fait une IRM. Et puis j'entendais vaguement des sortes d'engueulades, de chamailleries. J'en connaîtrai les raisons bien plus tard. Il y avait déjà deux ou trois jours que j'étais remonté du bloc, de la salle de réveil serait plus juste, salle où j'avais passé pratiquement vingt-quatre heures, et je ne bougeais pas d'un iota.

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