Ecrire la ville au cinéma
Sous la direction de Nicolas Droin et Mélanie Forret
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Description de l'ouvrage :
Léos Carax, Michael Mann, Marguerite Duras, Jane Campion. Comment les cinéastes écrivent la ville ?
Cet ouvrage propose de repenser les représentations de la ville au cinéma via le prisme des écritures au sens large (rapport du texte littéraire, du monologue, avec la ville, ses lieux, traces, à la déambulation urbaine.). Il a pour objectif d’ouvrir et d’approfondir le rapport ville/écriture au regard de l’Histoire du cinéma comme du cinéma contemporain mondial.
Espaces en mouvement, la ville et le cinéma n’ont cessé de se développer parallèlement. Lieu du multiple, du mouvant, la ville appelle à un renouvellement permanent des formes cinématographiques. Le cinéma, art du mouvement, trouve dans la ville son territoire privilégié, un terrain propice à toutes les explorations. Des avant-gardes à la Nouvelle Vague, en passant par le néoréalisme et le cinéma expérimental : la ville ne cesse d’être un lieu d’expérimentation formelle.
Quelles figures, quelles formes la ville suscite et réinvente ? Quelles écritures la ville provoque, convoque, imagine ou rêve ? Quels gestes, traces, graffs viennent en creuser les places et les murs ? Quelles imbrications temporelles se dévoilent au coin d’une rue ? Comment les cinéastes écrivent la ville et sont écrits par elle en retour ? Telles sont quelques-unes des questions auxquelles ce livre entend répondre. En mettant en avant la notion d’écriture, il dépasse la question classique de la représentation de la « ville au cinéma » pour envisager des formes d’entrelacements complexes et réciproques entre urbain et cinématographique.
Plusieurs approches et plusieurs écritures sont convoquées pour répondre à ce défi, venant d’artistes, de réalisateurs, d’universitaires autour de cinéastes du monde entier (Agnès Varda, Michael Mann, Hugo Santiago, Guy Gilles, Jane Campion, Kira Mouratova, Leos Carax, Oussama Mohamed…). Il porte une attention particulière, par le choix des films et des cinéastes étudiés, à un regard féminin sur la ville là où très souvent le regard masculin domine. L’ouvrage se structure autour de deux entretiens relatant les expériences cinématographiques contemporaines des cinéastes Vivianne Perelmuter et Sylvain George.
Voir le site internet de l'éditeur Presses universitaires de Vincennes
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Nota : Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.