RetourC'est Jane, Birkin Jane
- Type
- Récits
- Sujet
- Acteur > Jane Birkin
- Jane Birkin
- Année d'édition
- 2024 (02 octobre 2024) (à paraître)
- Editeur
- Actes Sud
- Collection
- (hors collection)
- Langue
- français
Taille du livre
- Format
- Broché • 256 pages • ? €
14,5 x 22 cm - ISBN
- 978-2-330-19805-3
- Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Le portrait d’une Jane Birkin privée, par sa meilleure amie de toujours, la photographe Gabrielle Crawford, enrichi de témoignages de son plus proche entourage (ami, collaborateurs, famille). Un texte touchant, intime, mais toujours pudique, qui laisse découvrir une femme généreuse, fougueuse, talentueuse, joyeuse et combative face aux épreuves de la vie. Un livre sur une amitié joyeuse, un hommage et un dernier adieu à l’Anglaise préférée des Français, amie, femme et artiste d’exception.
Des photographies inédites viendront compléter ce récit.
Avec, entre autres, des témoignages de
Kate Barry, fille de Jane Birkin
Linda Mary Birkin, sœur de Jane Birkin
Lucy Crawford, filleule de Jane Birkin, fille de Gabrielle Crawford
Étienne Daho, chanteur
Olivier Rolin, écrivain.
Biographie de l'auteur :
Gabrielle Crawford est photographe. Elle a rencontré Jane en 1965, alors que son mari, l’acteur Michael Crawford, tournait avec elle dans Le Knack... et comment l’avoir. Elle a été sa photographe officielle pendant toute sa carrière. Parallèlement, Gabrielle Crawford a exposé au Japon, à Londres et à Paris.
Extrait :
“Tous les matins, au réveil, je pense à Jane. Six mois sont passés déjà et je me demande encore si son départ est bien réel. Je reste couchée au moins une demi-heure, me demandant quel jour, quel mois, quelle décennie je vais aborder aujourd’hui. Quel aspect de notre extraordinaire amitié je vais tenter d’expliquer.
Je ne suis moi-même pas sûre de comprendre la profondeur de cette étrange sorte d’amour, jamais physique et pourtant on ne peut plus sentimental. À la fin, j’ai tenu sa petite main froide tandis qu’elle était couchée sur un lit, dans un hôpital ou un autre, parce que c’était tout ce qu’elle voulait. Pas de câlin.
Bizarrement, les seuls moments où elle devenait vraiment tactile avec moi étaient quand elle se trouvait face à mon appareil photo. Je n’arrivais alors pas à l’empêcher de me tripoter. Je crois qu’elle aimait créer cette illusion charnelle, d’autant plus parce qu’elle savait que j’étais gênée. Hier, je relisais des fax délavés, des cartes postales, des journaux intimes. Tous débordent d’amour et d’affection, mais jamais de passion. Jane était une grande partageuse, la plus grande peut-être. Ce qui était à elle était à moi et vice versa et cela s’appliquait à tout, absolument tout : les parents, les enfants, les maisons, les agents, les invitations, la vie. La seule chose qu’elle ne voulait pas partager était notre amitié. Pas touche.”
Voir le site internet de l'éditeur Actes Sud
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