L'art des séries télé
ou Comment surpasser les américains
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Description de l'ouvrage :
Pourquoi sommes-nous incapables de créer l'équivalent de séries télé comme Dr House, Desperate Housewives, Dexter, The West Wing, The Wire, Prison Break, Malcolm, Lost, ou In Treatement ? La série télé est l'un des phénomènes culturels majeurs de ces dix dernières années. Jamais la diffusion de ces séries sur les chaînes de télévision, leur écho dans la presse et les médias n'avait occupé tant de place. Pourtant, au pays de la cinéphilie, la grande majorité des séries populaires sont américaines. Les créateurs français échouent à créer de grandes séries populaires de qualité. Comment cela est-il possible ? Quel malheureux concours de circonstances, quelles lacunes pourraient l'expliquer ? Cet essai dévoile les secrets des grandes séries américaines. Des secrets qui se trouvent de façon inattendue dans la vieille réflexion sur le récit et ses émotions qui existe en Europe depuis Aristote mais qui a été discréditée par les avant-gardes artistiques et les théories formalistes de l'art depuis Flaubert. Une tradition à laquelle on doit pourtant l'Odyssée, le Roman de Renard, le Quichotte, Roméo et Juliette, La Nouvelle Héloïse, Werther, La Comédie Humaine, Mme Bovary, Guerre et paix, Le Déjeuner sur l'herbe et nos meilleurs cinéastes. La puissance de raconter propre aux Américains ne serait donc que la préservation d'un héritage européen oublié et méprisé en Europe : l'art du « récit canonique ». Démonstration à l'appui. Cet essai propose de formuler les « règles » que les grands créateurs américains ont appliquées par tradition, cette tradition de l'art du récit que nous avons négligée, de lier ces règles à quelques principes anciens, puis de trouver les concepts modernes qui les étayent et les rajeunissent. Il y a beaucoup d'ouvrages (excellents et mauvais) pour comprendre la fabrication des grands films, il n'en existait pas pour celle des séries télé. Simples amateurs, indifférents, fans ou lettrés, tous sont invités à pénétrer de l'intérieur ce phénomène culturel majeur, afin de découvrir comment se pense une série télé, d'où vient le bonheur qu'elle procure, les émotions et les croyances qu'elle colporte. Déjà connu pour un roman (Yamaha d'Alger) et deux essais remarqués (Ma vie transformiste et Autofiction et autres mythomanies littéraires), Vincent Colonna, ancien élève à l'Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, développe une réflexion novatrice, érudite mais toujours très accessible, sur un phénomène de société majeur de notre temps.
Description de l'ouvrage :
Pourquoi sommes-nous incapables de créer l’équivalent de séries télé comme Dr House, Desperate Housewives, Dexter, The West Wing, The Wire, Prison Break, Malcolm, Lost, ou In Treatement ?La série télé est l’un des phénomènes culturels majeurs de ces dix dernières années. Jamais la diffusion de ces séries sur les chaînes de télévision, leur écho dans la presse et les médias n’avait occupé tant de place. Pourtant, au pays de la cinéphilie, la grande majorité des séries populaires sont américaines. Les créateurs français échouent à créer de grandes séries populaires de qualité. Comment cela est-il possible ? Quel malheureux concours de circonstances, quelles lacunes pourraient l’expliquer ?Cet essai dévoile les secrets des grandes séries américaines. Des secrets qui se trouvent de façon inattendue dans la vieille réflexion sur le récit et ses émotions qui existe en Europe depuis Aristote mais qui a été discréditée par les avant-gardes artistiques et les théories formalistes de l’art depuis Flaubert. Une tradition à laquelle on doit pourtant l’Odyssée, le Roman de Renard, le Quichotte, Roméo et Juliette, La Nouvelle Héloïse, Werther, La Comédie Humaine, Mme Bovary, Guerre et paix, Le Déjeuner sur l’herbe et nos meilleurs cinéastes. La puissance de raconter propre aux Américains ne serait donc que la préservation d’un héritage européen oublié et méprisé en Europe : l’art du « récit canonique ». Démonstration à l’appui.Cet essai propose de formuler les « règles » que les grands créateurs américains ont appliquées par tradition, cette tradition de l’art du récit que nous avons négligée, de lier ces règles à quelques principes anciens, puis de trouver les concepts modernes qui les étayent et les rajeunissent. Il y a beaucoup d’ouvrages (excellents et mauvais) pour comprendre la fabrication des grands films, il n’en existait pas pour celle des séries télé. Simples amateurs, indifférents, fans ou lettrés, tous sont invités à pénétrer de l’intérieur ce phénomène culturel majeur, afin de découvrir comment se pense une série télé, d’où vient le bonheur qu’elle procure, les émotions et les croyances qu’elle colporte.Déjà connu pour un roman (Yamaha d’Alger) et deux essais remarqués (Ma vie transformiste et Autofiction et autres mythomanies littéraires), Vincent Colonna, ancien élève à l’Ecole des Hautes Etudes en Sciences Sociales, développe une réflexion novatrice, érudite mais toujours très accessible, sur un phénomène de société majeur de notre temps.
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Elever la série télévisée au rang d'art
Nota : Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.