BackLes Voitures de légende au cinéma
(book in French)
by Karine Ferri
- Type
- Studies
- Subject
- General
- myth, star, photos, Jean-Paul Belmondo, Steve McQueen, automobiles
- Publishing Date
- 2011
- Publisher
- Balland
- Collection
- (no collection)
- Language
- French
Relative size
- Physical desc.
- Paperback • 245 pages • 32,45 €
6 ¾ x 9 inches (17 x 23 cm) - ISBN
- 978-2-35315-104-2
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Book Presentation:
Vous saurez tout sur les voitures qui vous ont tant fait rêver... De K 2000 à Starsky et Hutch, de la Triumph de La Dolce Vita à l'Aston Martin de James Bond ! Nés à la même époque, le cinéma et l'automobile ont toujours fait bon ménage. Leurs évolutions respectives, rapides, émotivement fortes, devaient se rencontrer et s'unir à maintes reprises pour notre plus grand plaisir. Les voitures font rêver, comme les pays lointains ou les belles femmes. Le cinéma s'est approprié certaines automobiles dans les scènes mythiques qui ont marqué l'histoire de la pellicule au travers des âges. Aucune recette miracle, mais nombre de voitures ont eu la vedette partagée avec l'acteur principal et sont restées au sommet de leur succès des années durant. Cet ouvrage illustré par plus d'une centaine de photos parcourt les différentes unions voiture-acteur qui ont marqué le cinéma, et surtout les spectateurs. Des courses-poursuites aux rendez-vous amoureux, de la charmeuse à la futuriste, la voiture génère autant de fantasmes que de scènes mythiques ! Accrochez vos ceintures, prenez la route aux côtés de Karine Ferri, et découvrez au fin fond de la banquette arrière une multitude d'anecdotes sur Steve McQueen, Ali MacGraw, Jean-Paul Belmondo ou encore Yves Montand ! On connaissait Karine Ferri animatrice de télévision et de radio, présentatrice emblématique de Direct 8, on l'avait vu à l'œuvre dans «Mademoiselle Cinéma» et à plusieurs reprises au côté de Dominique Chapatte conduire de beaux cabriolets dans Turbo, mais on était loin de se douter qu'elle était autant passionnée par les bobines du septième art que par les turbines des moteurs de grosses berlines !
About the Author:
On connaissait Karine Ferri animatrice de télévision et de radio, présentatrice emblématique de Direct 8, on l'avait vu à l'œuvre dans "Mademoiselle Cinéma" et à plusieurs reprises au côté de Dominique Chapatte conduire de beaux cabriolets dans Turbo, mais on était loin de se douter qu'elle était autant passionnée par les bobines du septième art que par les turbines des moteurs de grosses berlines!
Excerpt:
Extrait de l'introduction
C'est sans doute à force de traîner dans les jambes de mon père, ou de vouloir à tout prix plaire à mon frère, que m'est venue cette passion pour les voitures. Elle m'a prise tôt, et ne m'a plus quittée ensuite. Alors que les filles de mon âge accrochaient Jean-Jacques Goldman ou Michael Jackson sur les murs de leurs chambres, dans la mienne, c'étaient James Dean, Steve McQueen et leurs engins qui s'étalaient, de toute leur féline beauté. Aujourd'hui, les murs moins adolescents de mon appartement sont plus dénudés. Plus discrets, c'est dans ma bibliothèque que mes idoles d'enfance trouvent désormais refuge. Mais il m'arrive encore, souvent dans mon canapé, de me rêver Charlie Blackwood dans sa Porsche 356, rendant visite à Tom Cruise. Ou encore Catherine Tramell, tentant d'échapper à Michael Douglas à bord de sa Lotus Esprit, filant sur les routes escarpées proches de San Francisco.
La mémoire collective a évidemment retenu les premiers pas de Kelly McGillis dans Top Gun et de Sharon Stone dans Basic Instinct ; moi, j'ai alors surtout retenu leurs véhicules, qui ajoutent une dimension supplémentaire au caractère de leur personnage. L'indépendance pour la première, la détermination pour la seconde. Le choix des modèles des véhicules dans le septième art n'est pas anodin : il nous dévoile souvent une facette du personnage. «On ne met pas un fusil chargé sur scène si personne ne va s'en servir», écrivait Tchékhov. Pareil pour les voitures au cinéma : on ne sort pas leur puissance symbolique du garage pour ne rien leur faire dire. La Lotus Esprit par exemple, fruit du génie de Giorgetto Giugiaro, véritable icône des années 1970, a toujours été associée, au cinéma, à des personnages efficaces et intransigeants, tel le James Bond de Lewis Gilbert, interprété par Roger Moore dans L'espion qui m'aimait par exemple. Sur grand écran, la voiture peut donner du caractère au personnage, mais également le mettre en valeur. Lorsqu'en 2003 dans Charlie et ses drôles de dames 2, Demi Moore sort de sa séance de surf quotidienne et retourne en maillot de bain deux pièces noir à sa Ferrari 250 GT California Spyder, tout est dit : Demi Moore, ancienne superstar des années quatre-vingt-dix, prouve qu'à quarante et un ans, elle n'a rien à envier à la nouvelle génération d'actrices. Elle est de retour. Demi Moore et sa plastique parfaite, dans une Ferrari rouge vif aux courbes impeccables... Le rouge qui, dès les premières images, met en relief l'ambivalence du personnage de Madison Lee : la couleur, qui joue sur le paradoxe des sentiments, évoque la passion et l'amour, mais aussi la violence et la haine.
Depuis plus d'un siècle, le cinéma et l'automobile semblent faire bon ménage. Les motifs de cette entente sont multiples. Il y a d'abord les raisons chronologiques qui veulent que l'invention des frères Lumière et celle de l'automobile soient apparues quasi simultanément. Le mouvement devenant reproductible à l'écran, la voiture devient alors un sujet d'étude particulièrement intéressant, et synonyme de modernité. Louis Lumière filme, dès 1896, le départ de la course Paris-Marseille. Georges Méliès peu après, quant à lui, signe un «Départ des automobiles». Certes la voiture permet au cinéma muet de signifier le milieu social, le tempérament des personnages, mais bien vite elle attire toute l'attention en tant que phénomène de société. Ainsi, quand Henry Ford met au point sa chaîne de montage, dont la conséquence directe est un accroissement de la production et des ventes de Ford T, Charlie Chaplin en fait l'éloge burlesque dans Une journée de plaisir. Sorti en 1919, ce film muet sera entièrement consacré à ce véhicule, que l'on retrouvera aussi dix ans plus tard dans Perfect Day et Big Business de Laurel et Hardy.
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