Narcisse à l'écran
Collectif
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Description de l'ouvrage :
Actes du symposium des 29 et 30 novembre 2011, organisé par l'Unité de recherche sur l'histoire, les langues, les littératures et l'interculturel, HLLI et le Centre d'études et de recherche sur les civilisations et les littératures européennes, CERCLE ; éditeur, Jacqueline Bel ; coordination scientifique, Bénédicte Brémard, Julie Michot, Carl Vetters
Extrait :
Début de l'avant-propos :
Avec l’avènement du parlant, le cinéma, cet art encore naissant au début du XXe siècle, n’aura de cesse jusqu’à nos jours d’explorer les multiples voies qui lui sont offertes pour apprendre à dire "je". De la confession –même émise d’outre-tombe–érigée en canon par le film noir (Sunset Boulevard) au journal intime mariant caméra et stylo (Nanni Moretti), l’éventail des apparitions du "je" à l’écran est aussi large que les genres, les époques et les aires géographiques qu’il recouvre.
Dans la continuité des précédents symposiums "Quand le cinéma prend la parole" et "L’écran-palimpseste: cinéma et intertextualité" (Les Cahiers du Littoral n°8 et n°12) nous nous sommes donc intéressés aux modalités d’énonciation du "je" au cinéma, poursuivant ainsi la réflexion amorcée précédemment sur la voix et le langage ainsi que sur le dialogue du cinéma avec lui-même. Les textes réunis dans ce volume sont le fruit de deux journées de rencontres et échanges entre chercheurs à l’Université du Littoral-Côte d’Opale, les 29 et 30 novembre 2011.
On a ainsi réfléchi sur la nouvelle lecture du mythe et de sa morale proposée par les cinéastes: en franchissant la frontière de l’écran, les Narcisse du 7e art risquent à leur tour de s’égarer dans des jeux de miroirs qui n’ont rien à envier à l’art baroque. Intitulée «Mi-roir, mon beau miroir…», en hommage au gimmick de la méchante reine de "Blanche-Neige", récemment objet de multiples remakes, la première partie du présent recueil réunit des travaux montrant combien, à l’écran, l’obsession de l’image renvoyée est liée à la hantise de vieillir et au désir d’être, si ce n’est aimé, tout au moins désiré. Les acteurs prennent parfois le parti d’en rire, tel l’ex-star du cinéma espagnol, Jorge Sanz, jouant avec autodérision son propre rôle d’acteur oublié dans un feuilleton télévisé de David Trueba dont rend compte l’analyse de Bénédicte Brémard.
(...)
Voir le site internet de l'éditeur Shaker Verlag
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