MENU   

Marguerite Duras

Sous la direction de Anne Vignaux-Laurent

Type
Etudes
Sujet
RéalisateurMarguerite Duras
Mots Clés
Marguerite Duras
Année d'édition
2014
   > Voir l'édition plus récente (2016)
Editeur
Jeune Cinéma
Collection
(hors collection)
n°357
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • ? pages • 6 €
14,5 x 22 cm
ISBN
-
Appréciation
pas d'appréciation (0 vote)

Moyenne des votes : pas d'appréciation

0 vote 1 étoile = On peut s'en passer
0 vote 2 étoiles = Bon livre
0 vote 3 étoiles = Excellent livre
0 vote 4 étoiles = Unique / une référence

Votre vote : -

Signaler des informations incorrectes ou incomplètes

Description de l'ouvrage :
Marguerite Duras (1914-1996) aurait eu 100 ans le 4 avril 2014.
Elle se définissait comme "femme de lettres".
Jeune Cinéma la considère comme une cinéaste à part entière.

Extrait :
Édito:
À la question qui nous a été plusieurs fois posée, depuis que nous avions évoqué le sujet de ce numéro dans le dernier éditorial de 2013 - "Pourquoi Marguerite Duras ?" -, nous ne pouvons que répondre : "Parce que".

La position de Jeune Cinéma, au fil des décennies, n’a pas consisté à entretenir un cheptel de cinéastes-maison auxquels on pardonnerait tout, au prétexte de leurs signatures. La revue fut créée à une époque où régnait encore le culte hitchcocko-hawksien, le remplacer par d’autres icônes n’a jamais été notre but, quelles que soient nos préférences.
Les quelques numéros spéciaux monographiques, peu nombreux, que nous avons publiés ont toujours été le fait de coup de cœur, sans aveuglement : Wim Wenders, en 1989, parce que la Fédération Jean-Vigo soutenait ses films et que Andrée Tournès avait été la première, dès 1972, à repérer en lui un auteur d’envergure ; Jonas Mekas, en 1992, parce qu’il était de passage à Paris et que, malgré l’admiration éprouvée, son nom n’avait jamais figuré dans Jeune Cinéma ; Ettore Scola, en 2002, parce que, outre la grandeur de son œuvre, les liens amicaux qu’il entretenait avec la revue justifiaient pleinement un coup de chapeau.

Alors, Duras ? Certains parmi nous sont des fervents de son œuvre cinématographique, d’autres plus réticents, même s’ils y reconnaissent de grands moments, d’autres encore lui demeurent complètement extérieurs. À titre personnel, le diptyque indissociable India Song / Son nom de Venise dans Calcutta désert continue, depuis bientôt quarante ans, d’éveiller en nous la même fascination.
Par ailleurs, Marguerite Duras n’a pas été ignorée dans les pages de Jeune Cinéma - son premier film, La Musica, fut abordé en 1967, son ultime, Les Enfants, en 1985 ; entre les deux, cinq autres titres, les plus remarquables, parmi lesquels Nathalie Granger (1972), India Song (1975), Le Camion (1977) ont été analysés. Il ne s’agit donc pas d’une redécouverte, mais de la mise en forme d’une dilection fort ancienne, réactivée par une récente vision de ses films.

L’œuvre fait preuve d’une cohérence rare, parcourant un arc qui va du cinéma "normal", avec comédiens et narration traditionnelle, au cinéma "expérimental" (même si MD détestait le terme, comme le rappelle plus loin Dominique Noguez).
Elle est surtout représentative d’un cinéma à la première personne, capable d’échapper aux circuits contraints de l’exploitation, adaptant ses besoins à ses moyens, sans compromis et sans rien perdre de ce qu’il veut exprimer. Un cinéma pauvre, "cinema povera" - mais riche de résonances exigeantes. Ce que nous avons toujours défendu dans ces pages.

Parmi la petite cohorte des écrivains qui ont tâté du cinéma, ils sont nombreux ceux qui se sont arrêtés au premier ou au second film - heureusement parfois pour le spectateur -, mais rares, Jean Cocteau et Alain Robbe-Grillet exceptés, ceux qui sont parvenus à bâtir une œuvre singulière, à la fois indépendante et en osmose avec l’œuvre écrite.
De ces quelques élus, Marguerite Duras est peut-être l’exemple le plus juste et sa filmographie la plus pertinente. Certes, ses titres, dans leur ensemble, ont rassemblé moins de public que la première journée de Intouchables, mais son importance est inquantifiable : elle a tracé une voie à sa mesure, sans guère d’équivalent dans le cinéma français - et sans postérité. Elle valait bien que nous lui consacrions ces quelques pages.

Lucien Logette

Voir le site internet de l'éditeur Jeune Cinéma

Edition plus récente

Alice Chardère:2e édition revue et augmentée

Alice Chardère (2016)

2e édition revue et augmentée

Dir. Anne Vignaux-Laurent

Editeur : Jeune Cinéma

Sujet : Les Films > Revues de cinéma

> Livres ayant un titre identique ou proche :

> Du même auteur :

> Sur un thème proche :

Au lieu de mourir  : Le cinéma de Marguerite Duras tome 5 : 1981-1982

Au lieu de mourir (2017)

Le cinéma de Marguerite Duras tome 5 : 1981-1982

de Maurice Darmon

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

Les Chambres noires  : Le cinéma de Marguerite Duras tome 3 : 1976-1977

Les Chambres noires (2016)

Le cinéma de Marguerite Duras tome 3 : 1976-1977

de Maurice Darmon

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

Ténèbre capitale:Le cinéma de Marguerite Duras tome 4 : 1979

Ténèbre capitale (2016)

Le cinéma de Marguerite Duras tome 4 : 1979

de Maurice Darmon

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

La Forêt des dames : Le cinéma de Marguerite Duras tome 1 : 1964-1972

La Forêt des dames (2015)

Le cinéma de Marguerite Duras tome 1 : 1964-1972

de Maurice Darmon

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

La Trilogie Anne-Marie Stretter  : Le cinéma de Marguerite Duras tome 2 : 1974-1976

La Trilogie Anne-Marie Stretter (2015)

Le cinéma de Marguerite Duras tome 2 : 1974-1976

de Maurice Darmon

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

Sculpture et mémoire:Quatre films de Marguerite Duras

Sculpture et mémoire (2024)

Quatre films de Marguerite Duras

de Suzanne Liandrat-Guigues

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

Marguerite Duras:la noblesse de la banalité

Marguerite Duras (2023)

la noblesse de la banalité

de Mireille Calle-Gruber

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

L'union des contraires chez Marguerite Duras:Une tentative désespérée jusqu'au bout de l'échec

L'union des contraires chez Marguerite Duras (2022)

Une tentative désespérée jusqu'au bout de l'échec

de Vincent Tasselli

Sujet : Réalisateur > Marguerite Duras

Nota : Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.
Un livre sur fond de couleur beige est un livre édité dans une autre langue que le français.

23780 livres recensés   •   (c)2014-2024 livres-cinema.info   •