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Figures juives de l'industrie du cinéma français

Collectif

Type
Etudes
Sujet
PaysFrance
Mots Clés
judéité, cinéma français
Année d'édition
2024 (04 octobre 2024)
Editeur
Presses universitaires de France (PUF)
Collection
Archives juives
n°57/2
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • ? pages • 20 €
16,5 x 23 cm
ISBN
978-2-13-086086-0
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Si l'on ne trouve pas parmi les Lumière, Méliès, Pathé ou Gaumont, de grands pionniers juifs lorsque le cinématographe naquit en France, l'arrivée d'immigrants juifs venus des confins orientaux de l'Europe fournit à l'industrie cinématographique française beaucoup de ses futurs grands noms dans le domaine de la production (Alexandre Kamenka, Bernard et Emile Natan, Simon Shiffrin), de l'exploitation de salles (Léon Siritzky), de la post-production (les frères Kagansky), de la musique (Joseph Kosma) ou encore de la direction artistique (les décorateurs Alexandre Trauner et Lazare Meerson).
Dès 1933, des cinéastes et des techniciens de renom fuyant le nazisme vinrent à leur tour mettre leur talent au service du cinéma français (comme le réalisateur Max Ophuls ou le chef opérateur Eugen Schüfftan). Après la période faste des années 1930, celle de l'Occupation vit les professionnels juifs du cinéma spoliés de leurs biens et dépossédés de leurs œuvres. Beaucoup durent s'exiler, se cacher, quand ils ne furent pas assassinés à Auschwitz.
Après-guerre, certains d'entre eux purent reprendre leur activité, avant que n'émergent de nouveaux acteurs durant les années 1950, devenant à leur tour les grands noms de la production cinématographique française, bientôt rejoints par d'autres immigrés ou fils d'immigrés juifs qui, partant de rien, commencèrent à bâtir dans les années 1970 de véritables empires (Claude Berri, Marin Karmitz, Gérard Lebovici).
Ce nouveau dossier thématique propose de se pencher sur certaines figures juives du cinéma français quelque peu méconnues, voire oubliées du grand public – les frères Kagansky, Nicole Stéphane – , et sur d'autres bien plus célèbres, mais n'ayant pas fait l'objet d'une véritable investigation historique (Claude Berri) ou dont la dimension juive n'a pas été pleinement interrogée (Jean Epstein, Jean-Pierre Melville).
A travers cette galerie de portraits couvrant la période 1930-1970, les contributeurs de ce dossier, réunis autour d'Ophir Lévy (historien, maître de conférences en histoire à l'Université Paris 8), s'intéressent à l'intégration des Juifs dans les différents secteurs de l'activité cinématographique française (production, réalisation, exploitation, post-production) mais également à leur brutale exclusion de celle-ci durant l'Occupation.

Voir le site internet de l'éditeur Presses universitaires de France (PUF)

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