Bourvil
Ça va, ils sont contents
de Pascal Delmotte et Annie Delmotte
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Description de l'ouvrage :
«Je suis né à un âge si modeste que ça ne vaut peut-être pas la peine de le préciser. Je ne savais pas encore que je m'appellerais Bourvil, ni d'ailleurs André Raimbourg. Dans les mains de la sage-femme, je pesais huit livres, à peine le poids d'un accordéon. Je suis né dans une ferme, en face d'une MEULE DE FOIN. Il m'en, est toujours resté quelque chose.» Une biographie différente de l'une des personnalités préférées des Français, disparue à l'automne 1970. Qui ne connaît pas Bourvil, ce monument du cinéma français, l'acteur «de la gentillesse» ? Le grand public en sait moins sur ses débuts de trompettiste qui le mènent de sa Normandie natale à Paris et au music-hall. Sa carrière débute vraiment en 1945 avec la chanson Les Crayons et s'accélère avec les immenses succès du Passe-muraille, de La Traversée de Paris, du Corniaud, ou de La Grande Vadrouille, l'un des films français les plus vus de tous les temps. Le livre présente une riche collection iconographique, en grande partie inédite jusqu'alors, incluant photos de famille, affiches, photos d'exploitations publicitaires de films ou de tournages, story-boards, disques 78, 33 et 45 tours, films. Un travail de mémoire intègre également les témoignages de ses proches et des personnalités ayant connu ou admiré l'artiste : Pierrette Bruno, Antoine de Caunes, Annie Cordy, Danièle Delorme, Michel Galabru, François Morel, Michèle Morgan, Philippe Noiret, Gérard Oury, Patrick Préjean, Roger Pierre, Yves Robert, Shirley et Dino, Danièle Thompson... Pascal et Annie DELMOTTE sont des passionnés. Ils gèrent une collection iconographique sur Bourvil unique en son genre, qu'ils ont réunie depuis plus de vingt ans, et organisent des expositions (affiches, photos publicitaires, photos de tournage, story-boards, disques 78, 33 et 45 tours, bobines de films, etc.) Gilles VERLANT, célèbre biographe de Gainsbourg, a consacré à Bourvil le premier numéro de la série sur les disparus célèbres, Nous nous sommes tant aimés, diffusé tous les jours à 13 heures sur France 3.
À propos des auteurs :
Pascal et Annie Delmotte sont des passionnés de Bourvil. Ils gèrent une collection iconographique unique en son genre, qu'ils réunissent depuis plus de vingt ans, et grâce à laquelle ils organisent des expositions. Gilles Verlant, célèbre biographe de Gainsbourg, a consacré à Bourvil le premier numéro de sa série sur les disparus célèbres, Nous nous sommes tant aimés, sur France 3.
Extrait :
DE PRÉTOT-VICQUEMARE À BOURVILE
«Je suis né à un âge si modeste que ça ne vaut peut-être pas la peine de le préciser. Je ne savais pas encore que je m'appellerais Bourvil, ni d'ailleurs André Raimbourg. Dans les mains de la sage-femme, je pesais huit livres, à peine le poids d'un accordéon. Je suis né dans une ferme, en face d'une meule de foin. Il m'en est toujours resté quelque chose. Il y en a qui poussent sur les pommiers ; moi, j'ai poussé dessous.»
À Prétot-Vicquemare, petit village de Seine-Maritime, le registre communal indique, à la date du 28 juillet 1917 : «Naissance d'André Robert Raimbourg. Le vingt-sept juillet mil neuf cent dix-sept, à onze heures et demie du matin, est né André Robert RAIMBOURG, de sexe masculin, de Albert René RAIMBOURG, vingt-sept ans, et de Eugénie Pascaline Hortense Marie Pesquet, vingt-cinq ans. Tous deux cultivateurs, domiciliés en cette commune.
Dressé par Nous le vingt-huit juillet mil neuf cent dix-sept, à onze heures du matin, sur présentation de l'enfant et déclaration faite par le père. En présence de Berthe Laigle, Institutrice demeurant à Prétot-Vicquemare et de Marguerite Dubois demeurant aussi à Prétot-Vicquemare qui, lecture faite, ont signé avec le déclarant et Nous François Horno, maire de Prétot-Vicquemare.»
La ferme familiale, de 40 hectares, compte deux valets, quatre chevaux, douze vaches. André a un frère de trois ans son aîné, René.
Mais à peine son père, Albert Raimbourg, a-t-il déclaré l'enfant que le brave homme doit repartir à la guerre. Cette guerre qui a déjà fait des millions de morts et qui durera encore un an. Revenu quelque temps plus tard, Albert est atteint de la grippe espagnole, ce fléau terrible qui tua plus de gens que la bataille de Verdun. Et c'est à la veille de Noël 1918 que s'éteint ce cultivateur, laissant ses deux enfants et son épouse enceinte d'une petite fille, qui se prénommera Denise.
La vie à la ferme n'est pas très facile pour Eugénie : seule avec ses trois enfants, elle a beaucoup de peine à assumer la gestion quotidienne de son exploitation. En 1921, elle repart dans le village de son enfance, à quelques kilomètres de là.
Ce village s'appelle Bourville. Les enfants grandissent entourés de l'affection de leur mère, qui se remarie en 1924 avec un de ses amis d'enfance, Joseph Ménard. De cette union naîtront deux autres enfants, Marcel et Thérèse.
Le couple exploite une ferme au hameau de Tonneville, sur la hauteur de Bourville. Le temps passe ; les enfants grandissent dans l'harmonie familiale, aucune distinction n'étant faite par Monsieur Ménard entre les enfants.
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