Dits et écrits d'un cinéaste chinois
1996-2011
de Jia Zhang-ke
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Description de l'ouvrage :
Dits et écrits d'un cinéaste chinois est un recueil d'essais, d'entretiens et de discours donnés par Jia Zhang-ke entre 1996 et 2011. Le livre est organisé en dix parties, traitant chacune d'un film. Chaque texte reflète la pensée du cinéaste à une époque donnée, offrant un éclairage immédiat et vivant sur ses œuvres. Les sujets abordés sont divers et complets : récit des expériences de jeunesse, problèmes survenus lors des tournages, production et distribution des films, en passant par un exposé de l'esthétique cinématographique de Jia et des observations faites au fil de ses contacts avec le monde du cinéma. Mais la véritable valeur du livre tient à l'observation pointue et aux critiques virulentes adressées à la société et au cinéma chinois. Jia laisse fuser un humour piquant et une certaine veine satirique visant principalement les représentants du cinéma industriel en Chine. Les entretiens accordent également une place à plusieurs figures notables du cinéma, notamment les réalisateurs taïwanais Hou Hsiao-Hsien et Tsai Ming-Liang. Certains essais traitent de réalisateurs ayant joué un rôle direct sur l'œuvre de Jia, comme Martin Scorsese, ou indirect, comme Yasujiro Ozu. Ces personnages constituent un cadre dans lequel il devient possible de comprendre quelle position Jia tient vis-à-vis de ses pairs.
À propos de l'auteur :
C'est en 1998 que le public français découvre Jia Zhang-ke, né en Chine en 1970, et son premier long métrage Xiao Wu, artisan pickpocket. Aujourd'hui, Jia est unanimement reconnu comme le plus grand cinéaste chinois actuel. Mieux que quiconque, il s'est fait le peintre des bouleversements de son pays au passage du communisme au capitalisme, et le chroniqueur d'une jeunesse post-Tien-an-Men, particulièrement dans des films comme Plaisirs inconnus (2002) ou The World (2004). Il a su montrer comment ces bouleversements sont liés à des mouvements plus profonds, à la résistance d'un vieux monde. C'est en partie l'objet de Still Life (2007), c'est plus directement celui de ses documentaires In Public (2001), 24 City (2008) et I wish I knew (2010), tournés dans l'intervalle de ses fictions. D'abord contraint de tourner sans autorisation, Jia peut désormais travailler plus librement. Il a reçu de nombreux prix dans les festivals de films internationaux, dont la Montgolfière d'Or au Festival des trois continents pour Xiao Wu, artisan pickpocket (1999) et Platform (2001), le grand prix au FIDMarseille pour In public (2002) et le Lion d'or à la Mostra de Venise pour Still Life (2007).
Voir le site internet de l'éditeur Capricci
Voir la filmographie complète de Jia Zhang-ke sur le site IMDB ...
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