RetourLe Conteur de cinéma
de Gert Hofmann
- Type
- Roman
- Sujet
- Cinéma muet
- roman, cinéma muet, Allemagne
- Année d'édition
- 1993
- Editeur
- Robert Laffont
- Collection
- Pavillons
- Langue
- français
Taille du livre
- Format
- Broché • 294 pages • 20,00 €
13,5 x 21,5 cm - ISBN-10
ISBN-13 - 2-221-07110-7
978-2-221-07110-6 - Appréciation
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Quatrième de couverture :
«Karl Hofman, mon grand-père (1873-1944), a longtemps travaillé au cinéma. Apollo dans la Helenenstrasse de Limbach, Saxe. Je l’ai connu sur la fin de sa vie, avec son chapeau d’artiste, sa canne, sa lourde alliance en or qui prenait de temps à autre le chemin du prêteur sur gages de Chemnitz mais revenait toujours. C’est de lui que je tiens cette idée, longtemps après sa mort, de me promener avec une canne. Ses dents lui posaient problème, et il disait : «Si, malgré tout, je devais mourir, il faudra en tenir ma mâchoire pour responsable.» Au bout du compte, ce qui l’a tué a été tout à fait autre chose. Mon grand-père était le pianiste et le conteur de cinéma muet de Limbach, au temps où ça existait encore…»
Avec Le Conteur de cinéma, Gert Hofman signe une tragi-comédie ayant pour décor l’univers défunt du cinéma muet dans l’Allemagne d’avant-guerre, univers que son grand-père a vu s’effondrer lors de l’arrivée des nazis au pouvoir. Au lendemain de sa parution, le «Frankfurter Allgemeine Zeitung» écrivait : «Le Conteur de cinéma» est probablement le texte le plus amusant de la littérature allemande de ces dernières décennies. Le comique en est si extraordinairement joyeux, insolent, exubérant et d’une force si contagieuse qu’il livre le lecteur, presque à son corps défendant, à un rire inextinguible.
À propos de l'auteur :
Gert Hofmann (1931-1993) est un des plus grands écrivains allemands de sa génération. Son œuvre – romans et nouvelles – lui a valu de nombreux prix littéraires dont le prix Ingeborg Bachmann et le prix Alfred Döblin. En France, ont été publiés dans la collection Pavillons : Le Cheval de Balzac (1983), Notre conquête (1986), La Chute des aveugles (1987) et La Petite Marchande de fleurs (1996). Sur le mode d’une implacable ironie, il est le chroniqueur sans pitié des effets pernicieux du nazisme et de l’hypocrite lâcheté d’une bonne et moyenne bourgeoisie qui adoptera si facilement les idéaux nazis.
Voir le site internet de l'éditeur Robert Laffont
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