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Sergueï Paradjanov

cinéaste, trublion et martyr

Sous la direction de Jean-Max Méjean

Type
Etudes
Sujet
Réalisateur
Mots Clés
Sergueï Paradjanov, cinéma soviétique
Année d'édition
2016
Editeur
Jacques Flament
Collection
Figures
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 152 pages • 16 €
13 x 20 cm
ISBN
978-2-36336-291-9
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Description de l'ouvrage :
Huit regards différents de cinéastes, critiques, universitaires et producteurs avec l’appui du Musée Paradjanov d’Erevan (Serge Avédikian, Artsvi Bakhchinyan, Krikor Hamel, Jean-Max Méjean, Gérald Morin, Gil Pressnitzer, Jean Radvanyi et Svetlana Sarkisyan) sur l’un des plus grands réalisateurs de l’ex-empire soviétique.
De son vrai nom Sarkis Paradjanian, Sergueï Paradjanov est né le 9 janvier 1924 à Tbilissi en Géorgie d’une famille arménienne. Dans un entretien filmé quelques mois avant sa mort survenue le 20 juillet 1990 à Erevan (Arménie), il raconte d’ailleurs que le commerce où son grand-père vendait des tripes dans le village de Borbalo en Géorgie a été détruit pierre par pierre en une nuit. Dans d’autres plans du documentaire, il est filmé devant sa maison de famille en bois toute déglinguée à Tbilissi – Serge Avedikian la fera revivre dans son film, Le scandale Paradjanov.
Sergueï Paradjanov déclarait notamment : « Je ne suis pas un dissident. Tout simplement un cinéaste maudit. Je ne plais pas. Je dérange. Je ne suis pas conforme. » Pour analyser son cinéma, il fallait s’adresser à un ensemble de spécialistes de son œuvre pour mettre à jour à la fois son influence sur le cinéma mondial et son apport esthétique et révolutionnaire au cinéma soviétique alors très formaté. Cet immense pays a toujours ressemblé à un puzzle et il n’est pas étonnant qu’il ait fini par exploser à la fin des années 80. Difficile alors de se sentir Arménien et c’est la raison pour laquelle les quatre longs métrages que Paradjanov réalisa de 1964 à 1988 racontent des histoires complexes se situant soit en Arménie, soit en Géorgie, soit dans les Carpates, mettant en relation des religions et des traditions différentes, mais toujours soucieuses de préserver la tradition du conte, de l’oralité car ces films sont des récits qui font appel à un fonds profondément enraciné dans les âmes et les cœurs.
Homme à la grande puissance créatrice, que l’emprisonnement ne pourra jamais brider, homme libre aussi, Paradjanov ne pouvait pas s’intéresser seulement à l’Arménie, comme si son imaginaire se devait de retourner aussi sur les lieux des pays d’Asie centrale, situés pour la plupart sur la Route de la Soie et qui forment malgré tout un immense ensemble culturel.
Le cinéma de Paradjanov, tout comme celui de Fellini, entre de plain-pied dans les archétypes et son goût pour le conte en fait un des plus grands conteurs du cinéma mondial.

Voir le site internet de l'éditeur Jacques Flament

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