Rio Bravo de Howard Hawks

Arène sanglante

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de Pierre Gabaston

Type: Etudes
Sujet: Un Film > Rio Bravo
Mots Clés: Howard Hawks, western
Année d'édition: 2006
Editeur: Yellow Now
Collection: Côté films
n*5
Langue: français

Taille du livre

Format

Broché • 110 pages • 12,70 €
12 x 16,5 cm

ISBN-10 ISBN-13

2-87340-207-5
978-2-87340-207-5

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Description de l'ouvrage :
Des générations de spectateurs ont célébré Rio Bravo, quintessence du western. Sommet du cinéma hollywoodien, pour certains critiques ce film serait le chant du cygne du cinéma classique. Hawks lui rend de fait un dernier hommage avec sa séquence d'ouverture. D'où la forte tentation d'approcher au plus près ce style si concis. Rio Bravo contredit délibérément Le train sifflera trois fois, que Hawks exècre. Il brasse ses personnages dans un temps plus souple, qui desserre leurs émotions. Des scènes de comédie voilent la tragédie de leur solitude. La loi qu'ils imposent et qu'ils s'imposent les isole et les libère. Elle saisit et atomise leurs «complexes», d'une implosion à une explosion. En accompagnant leur marche, nous gagnons en humanité. Pierre Gabaston est professeur des écoles spécialisé. Il enseigne à des enfants en souffrance affective et psychologique, dans une classe d'intégration scolaire (CLIS). Il leur passe des films qui rénovent leur rapport avec eux-mêmes et avec le monde. Et toujours, Chariot ou Nanouk l'Esquimau s'avèrent les meilleurs des propédeutes. Pour un plus large public cinéphile, il est aussi animateur de stages, auteur de livres et d'articles.

À propos de l'auteur :
Pierre Gabaston est professeur des écoles spécialisé. Il enseigne à des enfants en souffrance affective et psychologique, dans une classe d'intégration scolaire (CLIS). Il leur passe des films qui rénovent leur rapport avec eux-mêmes et avec le monde. Et toujours, Chariot ou Nanouk l'Esquimau s'avèrent les meilleurs des propédeutes. Pour un plus large public cinéphile, il est aussi animateur de stages, auteur de livres et d'articles.

Extrait :
six-coups au cœur tendre.

«Comment pourrais-je m'empêcher d'évoquer ces introductions admirables où le héros s'installe dans sa durée avec une fluide plénitude. Nul préliminaire, nul artifice ; une porte s'ouvre, le voilà dès le premier plan, la conversation s'engage et nous familiarise paisiblement avec son rythme personnel.» Heureuse prémonition de Jacques Rivette qui, en 1953 ', décrit le premier plan de Rio Bravo tourné en 1958. Portés par cette fluide plénitude - c'est là notre sentiment - engageons la conversation avec l'introduction du film.

Entrée dans l'arène
Une porte s'ouvre, en rupture avec le plan fixe du générique où dans le défilé d'une sierra s'aventure une caravane. Des hommes font leur métier. Ils livrent de la marchandise. Ils répètent une des premières activités de l'homme. Ils affrontent une des premières difficultés qu'il eut à surmonter : transporter du matériel lourd ou dangereux. Question d'énergie, d'effort physique. Question d'énergie et de maîtrise de son déplacement. Les bâches blanches des chariots, nous l'apprendrons plus tard, cachent, isolés sur les wagons, du pétrole et de la dynamite. Danger ! Explosion en attente, pour l'instant contenue.

Des animaux soumis accomplissent un travail pénible, ils produisent un mouvement que nous suivons sur l'écran : ils remorquent vers sa surface ce convoi escorté par deux ou trois cow-boys. Energie plus fluide, des chevaux gambadent au devant, hors de ligne. Ils desserrent le mouvement sous pression du plan, sa lenteur, sa surveillance.

Voir le site internet de l'éditeur Yellow Now

Voir la fiche de Rio Bravo sur le site IMDB ...

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