Le corps filmé
Sous la direction de Andréa Grunert
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Description de l'ouvrage :
Genres corporels, confusion des genres, transformation et transcendance, corps et regard, corps réel et corps virtuel. La construction comme la déconstruction du corps représenté, photographié, voire virtualisé, relève d'une dimension non seulement historique, socio-culturelle mais aussi générique et esthétique. Le corps, s'il est l'incarnation de modèles de beauté est surtout devenu l'indicateur de crises sociales. Etudié dans un contexte culturel plus large, il est un moyen-clé pour aborder la question de l'image et du filmique. Cet ouvrage, en une voix plurielle, radiographie les corps hors normes de la comédie fellinienne, du fantastique ou des super-héros hollywoodiens sans oublier les souffrances et les métamorphoses d'un corps qui a dépassé ses propres limites, ouvrant par la même un nouvel espace cinématographique.
À propos de l'auteur :
Andréa Grunert, docteure en cinéma, elle enseigne à l'Université des Sciences graphiques de Bochum en Allemagne. Elle a soutenu sa thèse de doctorat sur les films de Clint Eastwood à l'Université Paris X. Ses domaines de recherches portent sur le cinéma américain, britannique et polonais. Elle poursuit actuellement ses travaux sur le réalisateur Alan Clarke dont elle a organisé la rétrospective au Festival d'Oberhausen. Ecrit dans CinémAction, Etudes cinématographiques, Film-Forum, Film-Dienst.
Extrait :
Le corps est une réalité figée sur la pellicule et un concept abstrait ; sujet filmé et construction imaginaire, il est matière et signe. L'art cinématographique fait du corps un réceptacle et un médium aux fonctions multiples, à la fois dramatiques et symboliques. Il n'est pas vain de remonter aux origines du verbe «incarner», au latin ecclésiastique incarnare qui ne renvoie pas seulement à l'image christique mais évoque la chair, le charnel dans son association à l'esprit. Objet de réflexion, le corps filmé existe en soi devenant corps-langage et corps-pensée.
Ainsi est-il au centre du discours postmoderne auquel le cinéma participe et auquel il contribue. Art de l'externalisation par excellence, le cinéma - du moins celui du type narratif qui couvre la vaste majorité de la production cinématographique mondiale - ne peut pas se passer des images corporelles qu'elles soient photographiées ou synthétiques. Par là, il est un des lieux privilégiés de l'expression culturelle du corps.
Voir le site internet de l'éditeur Charles Corlet
> Du même auteur :
> Sur un thème proche :
De la figure en général et du corps en particulier (1998)
L'invention figurative au cinéma
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Le Cinéma saturé (2012)
Essai sur les relations de la peinture et des images en mouvement
Sujet : Théorie
Nota : Un livre sur fond légèrement grisé est un livre qui n'est plus actuellement édité ou qui peut être difficile à trouver en librairie. Le prix mentionné est celui de l'ouvrage à sa sortie, le prix sur le marché de l'occasion peut être très différent.