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Jazz cinéma

Paroles de cinéastes

de Gilles Mouëllic

Type
Ecrits
Sujet
TechniqueMusique
Mots Clés
musique, réalisateur, Claire Denis, écriture, Nouvelle Vague, Louis Malle
Année d'édition
2006 (épuisé ou diffusion restreinte)
Editeur
Séguier
Collection
Ciné
Langue
français
Taille d'un livre de poche 11x18cmTaille relative de ce livreTaille d'un grand livre (29x22cm)
Taille du livre
Format
Broché • 144 pages • 17,00 €
15 x 18,5 cm
ISBN-10
ISBN-13
2-84049-476-0
978-2-84049-476-8
Appréciation
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Description de l'ouvrage :
Par son influence sur un nombre considérable de créateurs, qu'ils soient cinéastes, peintres, écrivains, ou encore danseurs, le jazz est devenu, comme le dit Gérard Genette dans l'entretien qui ouvre ce recueil, « une musique très typique ou paradigmatique du XXe siècle » et espère-t-il « aussi un peu des suivants ». Quand on pense à la rencontre entre le jazz et le cinéma, un son vient immédiatement à la mémoire : celui de la trompette de Miles Davis, sur les images en noir et blanc d'« Ascenseur pour l'échafaud » de Louis Malle. Si cette musique a tant marqué l'imaginaire cinéphilique, c'est peut-être que cette rencontre va bien au-delà d'une formidable musique de film. « Quand on sort de la guerre, on découvre le jazz. Il me semble que l'on doit vraiment penser autrement » : Claire Denis résume ici en quelques mots, prononcés à l'occasion d'une table ronde consacrée à la Nouvelle Vague, toutes les idées qui parcourent ces lignes. Pour penser le cinéma autrement, des artistes aussi différents que Jean Rouch, Jacques Rozier, Claire Denis ou Jean-François Stévenin sont passés par le jazz, par une musique qui met la maîtrise technique au service de l'improvisation, de l'invention dans l'instant. Mais ces cinéastes ne se contentent pas ici de dire combien leur intérêt enthousiaste pour le jazz a été déterminant. Ils mettent aussi en lumière les choix concrets d'écriture, de mises en scène, de filmage ou de montage qui leur ont permis de réinventer à leur manière une posture de créateur inspirée par le jazz, leur but commun étant de faire confiance à l'inspiration du moment, « la seule inspiration qui apporte quelque chose », disait Jean Renoir, l'un des fantômes bienveillants qui hantent ces pages. Le cinéma-jazz défendu tout au long de ces entretiens est une manière de croire encore que la grande force du cinéma, c'est de filmer d'abord et avant tout des relations entre des êtres humains. Loin de la toute puissance des machines, seul horizon possible d'une « certaine tendance » du cinéma contemporain.

Voir le site internet de l'éditeur Séguier

> Du même auteur :

Nouvelle Vague, Nouveaux Rivages:Permanences du récit au cinéma (1950-1970)

Nouvelle Vague, Nouveaux Rivages (2001)

Permanences du récit au cinéma (1950-1970)

Dir. Jean Cléder et Gilles Mouëllic

Sujet : Théorie

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